Après cinq jours de jeûne, l’ex-jihadiste assigné à résidence à Saint-Jean-d’Angély a mis fin à son mouvement hier. Epuisé, il craignait de ne pas pouvoir se rendre à la gendarmerie où il doit pointer quatre fois par jour, suite à une décision de justice. Condamné par la passé pour terrorisme, cet Algérien de 43 ans entendait protester contre son assignation à résidence à perpétuité que va permettre, selon lui, une nouvelle loi qui doit être définitivement adoptée demain. Kamel Daoudi, qui espérait attirer l’attention sur sa situation, regrette que son action soit restée vaine auprès des pouvoirs publics.