Hervé Blanché vient de le faire savoir dans un communiqué. L’élu estime que sa ville n’est plus en capacité d’en accueillir davantage et qu’elle « a pris toute sa part dans le dispositif ». Ce sont en effet les propres mots du maire Hervé Blanché pour exprimer toute sa colère et son exaspération face à une situation qui devient extrêment compliquée à gérer. Pour l’édile, je cite, « les choses sont claires, Rochefort n’est pas en capacité d’accueillir davantage de mineurs non accompagnés qu’elle n’en héberge pour le moment ». Il a d’ailleurs demandé à ce que sa ville ne soit désormais plus retenue comme site d’accueil, suite à une réunion de travail avec les associations en charge de ces jeunes, le Département qui en est responsable et la Police nationale. Et de préciser qu’elle abrite près d’un quart des mineurs non accompagnés du Département. Soit près d’une centaine. Des jeunes en grande précarité, originaires pour la plupart de Guinée, du Mali ou de Côte d’Ivoire, arrivés par l’entremise de passeurs, organisateurs de filières entre l’Espagne et la Côte atlantique, pense Hervé Blanché qui réclame des conditions d’accueil dignes, et donc en nombre limité pour pouvoir leur accorder toute l’attention et les soins qu’ils méritent, même s’il reconnaît que personne ne peut refuser l’asile à des migrants qui sont encore des enfants.