Selon la Fédération départementale de l’hôtellerie de plein air, le lancement s’avère correct pour la majorité des adhérents. Si l’avant-saison a été marquée par une forte concentration de séjours courts, les grandes tendances de la haute saison restent identiques à 2018 avec un mois de juillet incertain et un mois d’août complet.

Les courts séjours ont fait florès au printemps dernier en Charente-Maritime, à l’image du pont de l’Ascension. Néanmoins, les périodes creuses ont manqué de peps et ont eu du mal à se remplir, d’autant que la météo n’a pas franchement incité aux départs de dernière minute ou à l’itinérance. Notamment début mai où il a fait relativement froid. Concernant les vacances de printemps, les avis sont partagés d’un établissement à l’autre.
En revanche, ce mois de juin a connu une légère embellie avec une hausse de la fréquentation, grâce au week-end de la Pentecôte. Un constat positif qu’il faut toutefois nuancer, en raison du taux de remplissage qui reste assez faible à cette période de l’année.
Pas mal d’incertitude concernant le mois de juillet, avec des réservations qui tardent à arriver. Plus qu’une tendance, c’est une norme qui semble s’installer, avec un taux de remplissage imprévisible. D’autant plus que la Coupe du monde de foot féminine qui cartonne à l’écran se termine le 7, et que les Bleues sont toujours en lice. Voilà qui pourrait retarder les départs. Ajoutons que la météo devrait une nouvelle fois jouer le rôle d’arbitre.
Les professionnels du camping fondent comme d’habitude tous leurs espoirs sur le mois d’août qui affiche toujours complet. Mais aussi sur septembre qui est le 3e mois le plus fréquenté de l’année.