Les professionnels de l’aide à domicile se sont mobilisés ce matin à La Rochelle

Une cinquantaine de dirigeants et salariés se sont rassemblés devant la Maison de la Charente-Maritime, à l’heure de la clôture de la session d’été du Conseil départemental. Tous ont protesté contre un rapport qui prévoit une réforme de la tarification. Ce qui menace plusieurs structures et des centaines d’emplois sur le département selon Jean-Marie Beugnon, président de l’Ofas, l’Office des aînés de Surgères :

Le rapport qui prévoit plus de moyens pour l’aide à domicile, de l’ordre de 1,5 à 1,7 million d’euros, a finalement été adopté par les élus à 33 voix pour, 18 contre et 3 abstentions. Fixant le taux horaire à 22 euros. Un tarif unique désormais sur l’ensemble du département pour plus d’équité selon la vice-présidente en charge des affaires sociales Corinne Imbert qui s’est entretenu ce matin avec les professionnels :

Mais Bruno Aclément, qui dirige 15 structures d’aide à domicile, en doute. On l’écoute :

Le chef de file de l’opposition socialiste Mickaël Vallet est monté au créneau pour soutenir le mouvement des manifestants. Il s’est exprimé pour demander le report du vote, sans succès. A noter qu’un nouvel entretien est prévu lundi à La Rochelle avec Corinne Imbert et Dominique Bussereau.

Plus de postes que d’enseignants en Charente-Maritime

C’est ce qu’il ressort du Conseil départemental de l’Education nationale qui s’est tenu hier à La Rochelle. Selon le directeur d’académie, il manque à l’heure actuelle 30 professeurs. Il y a donc urgence avant la rentrée scolaire de septembre. Une rentrée qui devrait se faire toutefois dans de bonnes conditions, sans risque de nouvelle fermeture de classe en septembre selon la nouvelle carte scolaire. 10 fermetures ont déjà été prononcées. 8 classes sont maintenues dont celle de Dolus-d’Oléron.