MARENNES-OLÉRON

Bourcefranc-le-Chapus : des travaux lourds et coûteux au Lycée de la mer

Des travaux lourds et coûteux. C’est la conclusion faite ce matin par Jean-Louis Nembrini au Lycée de la mer à Bourcefranc-le-Chapus. Le vice-président de la région en charge de l’Education s’est rendu sur place pour constater les dégâts de la tempête Leiv début févier, et faire le point sur l’avancée des travaux de réparation. 160 000 euros ont déjà été investis par la Région pour remplacer la toiture du réfectoire et du foyer qui s’était envolée. Jean-Louis Nembrini :

Pas d’estimation chiffrée pour le moment. Les expertises sont en cours pour évaluer la remise en état complète du foyer et de la salle de conférence. Pendant les travaux, les élèves demi-pensionnaires et internes sur les 600 que compte l’établissement bénéficient de la salle communale du Sémaphore pour la restauration. Les repas ont été acheminés du Lycée Dassault de Rochefort jusqu’en février, puis de la cuisine centrale de Rochefort puisque les travaux de remise en état ont pris plus de temps que prévu. D’où l’impatience de Maurice-Claude Deshayes, conseiller régional et président du conseil d’administration du Lycée de la mer de Bourcefranc :

A noter que se pose aussi la question d’installer de nouveaux panneaux photovoltaïques. La Région attend les conclusions des experts.

Marennes : pas d’augmentation des taux d’imposition à la ville, mais hausse à la CDC

Pas d’augmentation de la pression fiscale à Marennes. Pour la 7ème année consécutive, les impôts locaux restent stables grâce à l’installation de nouveaux habitants et de la construction de nouvelles maisons qui permettent d’augmenter les recettes sans augmenter les taxes et préserver le pouvoir d’achat des habitants, comme l’explique Michaël Vallet, le maire :

A contrario, les taux à la Communauté de communes du bassin de Marennes, qui n’ont pas augmenté depuis 20 ans, seront eux revus à la hausse lors du conseil prévu demain soir. Une hausse très modérée pour compenser le montant du coût de la vie qui pèse aussi sur les collectivités. Mickaël Vallet :

Un vote qui annonce un début de restructuration budgétaire à la CdC qui pourrait à l’avenir faire payer aux communes un certain nombre de services jusqu’alors gratuits.

Le volume des déchets en baisse sur le bassin de Marennes

Mickaël Vallet (à gauche) et Christian Guignet (photo DR)

Grâce à la redevance incitative, le tonnage d’ordures ménagères résiduelles est passé pour la première fois sous la barre des 190kg par habitant. Il était de 300kg en 2012. L’ouverture de nouvelles filières pour les coquilles d’huîtres, les plaques de plâtre, les films plastique, les pneumatiques et le réemploi ont largement contribué à ce succès, générant au passage deux équivalents temps plein. Une bonne nouvelle pour les habitants dont les taxes n’augmenteront pas comme le précise Christian Guignet, président de la Régie des déchets du bassin de Marennes :

Un investissement de 1,5 million d’euros dont 900 00 sont d’ores et déjà thésaurisés. La nouvelle déchetterie devrait ouvrir ses portes à l’horizon 2019.

Les impôts locaux n’augmenteront pas cette année à Marennes

C’est ce qu’annoncera demain le maire Mickaël Vallet en conseil municipal. Le faible taux d’endettement de la ville, qui s’élève à 108 euros par habitant, permet donc pour la 7ème année consécutive de ne pas augmenter la fiscalité. Tout en gardant une marge de manœuvre d’endettement pour de futurs projets dont les études seront prochainement lancées. Mickaël Vallet :

Autre sujet qui sera abordé lors du conseil municipal demain, la création du Syndicat mixte des ports de l’estuaire de la Seudre dans le cadre de la loi NOTRe. Un projet que le maire de Marennes appelle de ses vœux. Mickaêl Vallet :

Autre point de ce conseil municipal : le vote du passage à un Plan local d’urbanisme intercommunal auquel Marennes est favorable. Néanmoins, les communes de la CdC se sont mises d’accord pour ne pas y passer dans l’immédiat.

La Charente-Maritime verra-t-elle la naissance de son premier Parc Naturel Régional ?

Les quatre présidents des intercommunalités intéressées. Jean-Pierre Tallieu était remplacé par Francis Herbert, vice-président de la CARA

C’est en tout cas le projet en cours de réflexion sur les agglomérations de Rochefort et Royan, et les communautés de communes de Marennes et l’île d’Oléron. Habituées à travailler ensemble autour des zones humides et du développement local, les quatre collectivités ont décidé d’aller plus loin dans la coopération en se regroupant au sein d’un Parc. Mais rien n’est fait, le projet n’en est qu’à son démarrage. Ce matin, les élus du territoire se sont réunis à Marennes. Écoutez Hervé Blanché, président de l’agglomération de Rochefort :

Concrètement, ce Parc Naturel Régional permettra aux communes membres d’être beaucoup plus visibles par la Région, et il servira d’intermédiaire pour la mise en place de contrats de développement et de financements. Ce qu’explique Pascal Massicot, président de la CDC de l’île d’Oléron :

Mais il ne s’agit en aucun cas de mettre le site sous cloche, prévient le président de la CDC de Marennes Mickaël Vallet :

La démarche est donc lancée. La prochaine étape sera de consulter les acteurs locaux. Charge ensuite à la Région de lancer le processus de création du Parc Naturel Régional. Un processus qui devrait prendre 5 à 10 ans.