MARENNES-OLÉRON

La nouvelle taxe Gemapi entrera en vigueur le 1er février sur le bassin de Marennes

Les élus de la Communauté de communes vont devoir entériner l’instauration de ce nouvel impôt demain après-midi. Impôt qui doit permettre à la collectivité de financer la gestion des milieux aquatiques et les actions de prévention des inondations. Cette taxe ne s’élèvera pas à 40 euros par habitant, comme cela a pu être dit ou écrit.

La taxe Gemapi va permettre de générer un budget de 140 000 euros, qui servira à terminer les études et à définir un programme d’action pour 2019 afin de requalifier des ouvrages de défense de côtes, que sont le bassin de baignade de Marennes-Plage et la digue nord de Bourcefranc.

Quels projets pour le nouveau Syndicat mixte des ports de la Seudre ?

Créé le 1er janvier, il réunit désormais les onze ports présents de chaque côté des rives de l’estuaire. L’objectif est d’améliorer et d’offrir plus de services. A la fois dans le domaine conchylicole, mais aussi de la plaisance. Deux axes majeurs de développement du territoire. On écoute Mickaël Vallet, maire de Marennes et vice-président de la nouvelle structure :

Une projection où aucun acteur ne semble oublié, et qui suit à la lettre l’esprit invoqué à la création du syndicat, à savoir contribuer au développement des activités nautiques, tout en valorisant les métiers de la mer, mais également veiller au respect du patrimoine naturel de l’estuaire.

Incinérateur d’Echillais : Mickaël Vallet comprend la décision du préfet

L’incinérateur d’Echillais peut désormais brûler. L’outil à 90 millions d’euros vient de recevoir l’aval du préfet, malgré une décision de justice et une forte opposition. Néanmoins, avec une interdiction majeure concernant le tri mécano-biologique qui devait permettre de produire du compost à partir d’ordures ménagères résiduelles. Le nouvel incinérateur d’Echillais peut donc désormais recevoir les déchets de Rochefort, Royan, Marennes, Oléron et Gémozac. Une décision que comprend le président de la Communauté de communes du bassin de Marennes et maire de Marennes Mickaël Vallet :

Rappelons que si l’exploitation de l’incinérateur a été validée, le nouvel arrêté interdit néanmoins à compter du 1er janvier 2025 la réception d’ordures ménagères provenant de collectivités qui n’auraient pas mis en place la collecte sélective de bio-déchets. Ce qui n’est pour l’heure le cas d’aucune collectivité concernée.
De leur côté, les opposants ne comptent pas en rester là. Ils vont déposer un recours contre le nouvel arrêté préfectoral, et une plainte au tribunal de grande instance de La Rochelle pour mise en danger de la vie d’autrui.

Les onze ports de la Seudre désormais rassemblés

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Depuis le 1er janvier, ils sont intégrés à un syndicat mixte présidé par Jean-Pierre Tallieu. L’objectif est d’harmoniser la gestion des ports sur les deux rives de la Seudre pour offrir plus de services aux usagers et moderniser les infrastructures.

Depuis le 1er janvier, les onze ports de la Seudre sont intégrés à un nouveau syndicat mixte, officiellement créé par arrêté préfectoral le 23 novembre 2017, et regroupant des élus du Département de la Charente-Maritime, de la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique et de la Communauté de communes du bassin de Marennes. À l’heure actuelle, les ports ostréicoles de la Seudre sont gérés par les communes, qui n’ont pas toutes le personnel ni les moyens pour assurer le suivi des usagers et effectuer les travaux de réhabilitation. En unissant leurs forces dans un syndicat mixte, les trois collectivités souhaitent mettre en place une stratégie portuaire commune et cohérente, contribuant au développement maîtrisé des activités nautiques de loisirs tout en préservant et valorisant les métiers de la mer, et en respectant le patrimoine paysager et naturel de cet estuaire. Ces onze ports sont situés à La Tremblade, Arvert, Etaules, Chaillevette, Mornac-sur-Seurdre, L’Eguille-sur-Seudre et Marennes. Soit un total de 1 232 emplacements.

Première réunion de chantier ce mardi sur la future nouvelle zone d’activité du Gua

Située dans le prolongement de celle qui a fait les beaux jours de Soldoga, elle s’étendra le long de la RD 131 en direction de Marennes. Le démarrage des travaux est prévu pour le mois de mars pour une livraison du chantier à l’automne. Les premières installations devraient intervenir fin 2018 début 2019. On écoute le maire de la commune Patrice Brouhard qui nous parle de ce projet de longue haleine, dévoilé hier à l’occasion des vœux de la Communauté de communes du Bassin de Marennes :

Une excellente nouvelle donc. Une zone artisanale rendue possible et optimisée grâce à l’emplacement stratégique de celle-ci :

Coût de l’opération : 1,3 million d’euros.